Les trois grandes catégories d’IA

Quelles sont les trois grandes catégories d’IA quand on se réfère aux cas d’usage ? Quand on parle d’IA, on évoque souvent les projets pharaoniques d’intelligence artificielle générative. Quid des projets dans votre entreprise ? Dans votre département ?

Nous avons classé les IA en trois catégories principales, chacune adaptée à des besoins spécifiques.

I. Les IA d’interaction

Une IA d’interaction est conçue pour engager des conversations et interagir avec des utilisateurs, que ce soit par écrit ou oralement. L’interaction écrite est souvent privilégiée en raison de sa simplicité. De son côté, l’interaction orale requiert des technologies complémentaires, telles que la transcription (TTS) et la reconnaissance vocale (STT).

Extrait d'une discussion avec une intelligence artificielle d'interaction

Pour les interactions orales, diverses représentations graphiques sont possibles, du simple effet visuel (par exemple, « effet sonore de vague ») à des avatars en 2D ou 3D, utilisés dans des contextes de réalité augmentée ou virtuelle. Il y a également des objets physiques tels que les enceintes, les voitures, voire des robots humanoïdes pour ceux qui en ont les moyens.

Que ce soit une interaction orale ou écrite, l’intelligence artificielle ne peut être limitée et on peut combiner plusieurs technologies selon le cas d’usage.

II. Les IA d’automatisation

Elles se divisent en deux phases : l’analyse et l’action. Ces IA sont évaluées sur leur précision en environnement réel, plutôt que uniquement sur des jeux de données de test. Il est essentiel de maîtriser parfaitement le processus métier. C’est pourquoi Jensen Huang mettait en lumière il y a trois semaines l’importance de connaître le côté métier ou la science (pour les modèles scientifiques) pour affiner efficacement les IA.

Leur efficacité est mesurée par leur capacité à répondre correctement à un pourcentage élevé des situations du cas d’usage envisagé, sans erreurs de jugement, même sur des données non incluses dans leur apprentissage initial. Chez Giris, nous évaluons la précision d’un modèle par rapport aux données de son environnement métier, et non par rapport à son dataset d’entraînement.

Extrait d'une image montrant une IA d'automatisation des ventes par e-mailing

Ici, par exemple, vous avez un extrait d’Aurélia, une IA qui automatise les processus de vente par emails. Ce n’est pas tout, plusieurs possibilités sont envisageables dans le contexte de l’automatisation, et dans diverses industries.

III. Les IA de correction

Contrairement aux IA d’automatisation, les IA de correction ne prennent pas de décisions mais ajustent ou corrigent les données fournies. Elles peuvent être utilisées pour modifier du code, comme dans l’exemple du Professeur Violet dans Genius27, qui corrige le code des joueurs-étudiants.

Une IA de correction est aussi capable de nettoyer des images de détails indésirables, que ce soit dans le secteur médical, dans la sécurité, ou pour la reconstruction 3D.

Ces technologies sont particulièrement utiles pour l’identification dans le cadre du KYC (Know Your Customer) dans les secteurs de la banque et de l’assurance.

Et vous, quelle serait l’IA métier de vos rêves ?

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